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Parking perméable : 3 questions + 1 à se poser pour sa conception

Table des matières

Vous avez un projet de parking ? Les contraintes de la loi Alur ou plus simplement les incitations des pouvoirs publics à en finir avec l’imperméabilisation des sols vous amènent à opter pour un parking perméable ?  Vous vous apprêtez donc à rejoindre les membres des combattants des inondations, chacun selon ses moyens. Bienvenue au club !  

Ce n’est pas une mince décision que vous prenez là. C’est même un geste important pour la planète et la maîtrise des risques majeurs. Il faut faire en sorte que ce parking évite de contribuer aux inondations, lors des fortes pluies.  
 
En fait, la logique est simple : si toutes les parcelles absorbaient alors l’eau des précipitations brutales, au moins temporairement, celle-ci ne ruissellerait pas vers les réseaux d’eaux usées et d’eaux pluviales qui se voient alors vite débordés. Déclenchant ainsi l’inondation.  

Les petits ruisseaux font les grandes rivières

Tout comme les petits ruisseaux font les grandes rivières, les petites parcelles imperméables font les grandes inondations. La réciproque est vraie : les petites parcelles perméables les évitent. 
 
Vous savez aussi que l’imperméabilisation des sols en milieu urbain amplifie les effets du changement climatique. Bitume, béton, verre, acier, se renvoient l’un l’autre la chaleur du soleil. Et on se retrouve, lors des canicules, en centre-ville avec des températures moyennes supérieures de quelques degrés à ce qu’elles sont en banlieue ! 
 
L’idéal donc pour l’environnement serait que votre parking soit non seulement perméable mais aussi végétalisé au maximum. Est-ce possible ? Pourrez-vous aller aussi loin que vous le souhaitez dans la perméabilisation et la végétalisation ? 
 
Voici 3 questions (plus une) à se poser avant de décider jusqu’où vous pouvez aller pour la planète. Attendez-vous, toutefois à une bonne surprise.  

Les petites parcelles imperméables font les grandes inondations

En fait, l’objectif idéal, le graal du parking écolo si l’on ose écrire, c’est un sol qui reproduirait exactement ce qui se passe dans la nature, lorsque les sols ne sont pas du tout artificialisés par du bitume ou du béton. Quand l’eau tombe en forêt, par exemple.  
 
Le sol absorbe l’eau et il offre à l’écosystème alentour à la fois rétention et stockage temporaire.  
Ce qui contribue à éviter les ruissellements et les inondations (pas tout le temps bien sûr, l’ampleur des flaques de boue qui se formeront inévitablement dépend aussi de la nature du sol et du sous-sol : plus il est sableux, plus il absorbera). 
 
En lisant le document sur la loi Alur que vous pouvez télécharger, vous découvrirez, si ce n’est déjà fait, qu’un système de parking végétalisé bien fait, a précisément pour vocation de reproduire un tel sol.  

La perméabilité est à votre portée

Dans sa version la plus favorable : celle où tous les facteurs sont réunis pour une perméabilité maximale (fondations drainantes, matériaux choisis, etc.). 

Et la bonne surprise, évoquée ci-dessus, c’est que cela est tout à fait possible (voir aussi cet article sur les 7 bonnes raisons d’opter pour un parking perméable)

Rétention et stockage temporaire sont au cœur des systèmes ECOVEGETAL, pour parler de ceux que l’on connait le mieux. Ils permettent d’atteindre, sous certaines conditions, une perméabilité totale. C’est-à-dire un coefficient de ruissellement nul ! Simplement en reproduisant les sols de la nature.  

Et donc, dans votre cas à vous ? Pourrez-vous aller encore plus loin ? 
 
Ajouter à cet effet de perméabilité des sols les effets de la végétalisation pour la biodiversité et la lutte contre les îlots de chaleur ?  

En fait, il y a trois questions-clés à se poser (plus une).  

1. Les places de votre parking voient-elles passer beaucoup de voitures en une journée ?

Dans un parking classique, cette question jouait assez peu. Sauf si vous souhaitiez mettre un peu de couleur. Plus l’usage du parking était intensif, plus vous risquiez de voir apparaître des traces de pneus si les voitures restaient peu de temps à leur place et s’il y avait beaucoup de manœuvres de véhicules sur le parking.  
 
S’il faut rendre le sol du parking perméable, le problème est différent.  
Il s’agira encore de couleur, certes, mais la question sera surtout comment on l’obtient  : avec du gazon (auquel cas vous aurez le choix entre vert et vert), avec d’autres végétaux plus rasants et sans entretien (vous aurez alors quelques nuances selon les saisons) ou avec des pavés ou des gravillons ? 

Les rotations d’abord

Le premier paramètre à prendre en compte est le NOMBRE DE ROTATIONS sur un parking au cours de la journée. Autrement dit : combien de véhicules une même place de parking verra-t-elle passer en 24 heures ? 
 
Selon qu’il s’agit du parking pour les salariés d’une grande entreprise ou de celui d’une grande surface alimentaire, la solution ne sera pas la même. La solution engazonnée, par exemple, conviendra sûrement dans le premier cas, plus difficilement dans le second.  

Il suffit au gazon, qui pousse dans ces dalles, de recevoir la lumière et l’eau quelques heures seulement, le soir ou le week-end, par exemple, pour qu’il se développe et change le paysage du tout au tout. Votre parking soudain prend des airs de jardin.  

S’il y a beaucoup de rotations

En revanche, si la circulation est trop intense, on ne pourra laisser pousser du gazon. Les risques de détérioration de la part des véhicules est trop important. On remplacera alors la partie végétale par des minéraux classiques : pavés béton ou remplissage minéral à la granulométrie adaptée à votre projet.  

La grande différence avec un parking classique : les pavés et les gravillons concassés sont pris dans des dalles ECORASTER, fabriquées dans un plastique recyclé extrêmement résistant à la pression (et donc au poids des véhicules), lesquelles laissent passer l’eau de façon très importante. 

Cette eau s’infiltre ainsi entre les dalles et rejoint le système drainant, conçu spécifiquement pour la rétention d’eau et la perméabilisation. Les systèmes perméables ECOVEGETAL ont été testés par un organisme certificateur et infiltrent la totalité des eaux pluviales : coefficient de ruissellement de surface nul.

Solution intermédiaire

Prenons le cas intermédiaire de rotations non intensivesmais significatives toutefois.  

Ce n’est plus le supermarché alimentaire où les clients, très nombreux, passent 20mn maximum, mais plus dans le cas du parking visiteurs d’une grande entreprise. 
 
Le gazon ne sera pas toujours suffisamment résistant. En revanche une végétalisation extensive rasante résistante est adaptée. C’est ce qui a été développé sous le nom d’ECOVEGETAL MOUSSES.  

La colonisation des surfaces par les végétaux est lente. Une fois obtenue, l’effet est superbe et le rendu très naturel. Et les bénéfices de la végétalisation sont garantis.

2. Combien de temps les places sont-elles libres en une journée ?

Autrement dit : combien d’heures par jour les végétaux présents au sol sont-ils susceptibles de voir le soleil ? Ou de recevoir la pluie ?  
 
N’oublions pas en effet que toute l’eau tombant au sol ne sera pas absorbée par le sous-sol. Une partie sera retenue par les plantations et le substrat emprisonné dans les dalles végétalisées. Elle ira désaltérer les racines et la surface des végétaux.  
 
N’oublions pas non plus que plus la surface végétale (la somme des surfaces vertes des plantes) est importante, même si elle est faite d’une multitude de tous petits brins d’herbes, plus elle contribue à renvoyer l’eau de pluie dans l’atmosphère. C’est le phénomène d’évapotranspiration. Et ce, pendant l’épisode de pluie lui-même.  
 
Ce sont là, les deux effets “bonus” du végétal dans sa lutte contre les inondations. Encore faut-il leur donner toutes leurs chances. 
 
Si les véhicules viennent par leur “protection” empêcher les végétaux de recevoir le soleil et la pluie, ces végétaux se développeront moins et risquent même, à la limite, de ne pas se développer du tout.  
 
Opter pour les solutions avec végétaux (vs celles avec pavés ou gravillons) suppose donc de s’assurer que les places recevront suffisamment de lumière et d’eau. Le parking végétalisé doit être libéré un certain nombre d’heures dans la journée ou le week-end pour cela. 

3. Y a-t-il des risques de sécheresses fréquentes dans la zone d’implantation ?

Si le projet se trouve dans une zone fortement exposée aux périodes de sécheresse, et que l’on souhaite malgré tout privilégier la végétalisation, il y aura alors deux solutions.  

Soit on opte pour la solution ECOVEGETAL MOUSSES qui a fait le choix de végétaux très résistants. Ils sont donc adaptés à des conditions de vie spartiates. Ces végétaux sont capables de supporter des conditions très sèches comme de grosses précipitations. Ils ont été choisis également pour leur potentiel d’évapo-transpiration. 
 
Soit on opte pour de l’engazonnement, auquel cas il faudra choisir la solution ECOVEGETAL GREEN MERIDIO qui intègre un système d’irrigation par capillarité qui permet une économie d’eau de 60% si on la compare à une irrigation par aspersion.

Les systèmes AQUAFLEECE ou AQUANAT assurent l’irrigation et sont insérés sous les dalles entre un mélange terre/pierres et un lit de pose (natte FERTILIT). Une fois que le système racinaire du gazon s’est développé et a atteint la natte, l’irrigation se fait tout naturellement, directement par les racines. 

Cette solution, comme toute solution engazonnée s’applique, notons-le, à un parking à usage modéré. 

Question subsidiaire : De quel type de budget disposez-vous ?

La question “plus une” est évidemment celle du budget. Les solutions végétalisées  permettent  d’obtenir un rendu paysager d’exception et elles apportent ce bénéfice environnemental particulièrement important.

Elles exigent toutefois un investissement un peu supérieur.  Il faudra ensuite surveiller la façon dont la végétation se développe, de façon à intervenir en cas de besoin. Comme tout ce qui est végétal, il faut de l’entretien.  
 
La solution ECOVEGETAL MINERAL est elle, tout à fait économique. Si elle n’apporte pas les bénéfices écologiques des solutions avec végétaux (lutte contre le CO2, contribution à la biodiversité, etc.), elle garantit néanmoins le bénéfice écologique fondamental : un coefficient de ruissellement très faible.  
Elle permet ainsi de lutter contre les risques d’inondations tout en restant à la portée des budgets serrés.  
 
Il n’en reste pas moins vrai que, dans tous les cas, les solutions existent.  

Pour étudier plus en détails les différentes solutions en matière de parkings perméables, téléchargez la boîte à outils complète pour les parkings végétalisés en cliquant sur le lien ci-dessous.  

Téléchargez notre boîte à outils* : "Parkings perméables".

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