Une toiture végétale à de nombreux bénéfices pour le bâtiment en période de canicule : fraicheur, limitation ou suppression de l’utilisation de la climatisation, bien-être et confort pour les habitants ou employés de bureau. Dans cet article nous vous présentons 7 points clés à prendre en compte pour la pérennité d’une toiture végétale même en temps de canicule.
- Choix des végétaux en amont du projet : les végétaux choisis pour réaliser la toiture végétale sont sélectionnés pour résister aux conditions météorologiques et au climat de la région du projet. On parle de végétaux endémiques. L’objectif est d’éviter un apport d’eau trop important pour faire vivre des végétaux non adaptés au climat dans lequel ils ont été implantés. On évitera également de planter les végétaux en temps de canicule – favoriser les saisons printemps/automne. Adéquation entre les espèces et l’épaisseur de substrat.
- Epaisseur de substrat : la qualité, le type et l’épaisseur de substrat soit être réfléchi en amont du projet pour permettre un bon développement des végétaux. On ne plante pas les mêmes plantes de 7 cm de substrat que dans 25 cm de substrat. Plus d’une dizaine de type de substrat existent pour répondre aux besoins hydrique et agronomique des végétaux. La terre végétale est à proscrire, trop lourde, de qualité très disparate et quelque fois polluée.
- Irrigation par capillarité : choisir un système d’irrigation raisonné goutte à goutte, aspersion ou capillarité le tout couplé à un gestionnaire pilotable à distance permet d’économiser de l’eau tout en répondant aux besoins hydriques des végétaux.
- Compléter le système d’irrigation par une sonde. Cette sonde permet d’adapter la quantité d’eau apportée en fonction des conditions météorologiques et de l’humidité du substrat.
- Le drain : souvent le parent pauvre des systèmes de toiture végétalisée, son rôle est essentiel, drainer les excédents d’eau de pluie, stocker entre 2 averses et éviter le poinçonnement de l’étanchéité. Eviter les drains polystyrènes qui stocke 2l à 3l d’eau et préférer un drain avec des capacités allant jusqu’à 15 litres/m². Dispositif pouvant être complété d’une natte de protection et de rétention pour atteindre les 23 l/m².
- Le paillage : dans le cas d’une terrasse potagère ou d’une terrasse jardin, on peut recouvrir le substrat d’une épaisseur de paillage (type copeaux de bois) pour conserver l’humidité et éviter le dessèchement du substrat.
- L’entretien : un entretien adapté selon le système de végétation mis en place